mardi 15 septembre 2009

Dans l'interminable

Il pleut doucement sur la ville (Paul Verlaine) "Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville, Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur? O bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits! Pour un coeur qui s'ennuie O le chant de la pluie! Il pleure sans raison Dans ce coeur qui s'écoeure. Quoi! nulle trahison? Ce deuil est sans raison. C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi, Sans amour et sans haine, Mon coeur a tant de peine!" Ce n'est qu'un poème et ma seule peine vient de l'inutilité de cette journée. Inutilité rémunérée, ce dont je ne vais pas me plaindre quand 3 668 100 chômeurs reconnus cachaient en réalité 4 180 200 personnes privées d'emploi en France métropolitaine au mois de juillet dernier. Un clic ici http://blog.crisedusiecle.fr/index.php?m=08&y=09&entry=entry090827-013015